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Le cantique des cantiques

Image de couvertureTraduction et mise en scène d'Ernest Renan

En démontrant que le Cantique était constitué des dialogues d’un jeu scénique, Ernest Renan ruinait les très belles exégèses symboliques qui voulaient faire de ce texte le chant des amours, tour à tour contrariées et épanouies, de Yahwé et d’Israël dans la tradition juive, ou du Christ et de son Église dans la tradition chrétienne.

Ce que Renan ne pouvait pas imaginer, c’est que l’on trouverait, dans le siècle suivant le sien, au pays de Sumer, des tablettes qui allaient lui donner définitivement raison. Leurs protagonistes en seraient également un roi et un berger: Gilgamesh et Emkidu. L’enjeu de leur rivalité: la grande déesse Inana ou Ishtar. Un jeu scénique qui était régulièrement représenté sur les parvis des temples d’Ur ou d’Uruk, dans la Chaldée dont il est dit qu’Abraham vint.

Né à Tréguier en 1823, Ernest Renan sera agrégé de Philosophie en 1848. En 1855, il publie l’Histoire générale et comparée des langues sémitiques. Chargé de la chaire d’hébreu au Collège de France, il fut suspendu par le gouvernement de Napoléon III dès sa première leçon car il avait nommé Jésus: «un homme incomparable». On lui doit des Études d’histoire religieuse (1857) une Vie de Jésus (1863), une Histoire des origines du christianisme (1863-1883) et une Histoire du peuple d’Israël (1887-1893).

 
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