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Livret de folastries

Image de couvertureTEXTE EN VIEUX FRANÇAIS

«Lisez un petit livre», dit Estienne Pasquier, que Ronsard intitula les Folastries, et «où il se dispensa plus licencieusement qu’ailleurs de parler du mestier de Venus», (et pour cette cause l’a depuis retranché de ses œuvres): il seroit impossible de vous en courroucer sinon en riant, de ce petit livre, où Pierre de Ronsard «passe d’un long entrejet des Poëtes qui voulurent faire les sages».

Non, il n’y a pas matière à se courroucer, il n’y a qu’à admirer la précoce virtuosité de Ronsard et à rire des aventures et mésaventures amoureuses du poëte écartelé entre ses deux amours – la grasselette, la maigrelette – ou en butte à l’hostilité d’une vieille bigote qu’il appelle Catin.

L’illustre auteur de l’ode à la rose «qui ce matin avait éclose, sa robe pourpre...» n’utilisa pas seulement dans ce contexte la très célèbre image. Il lui arrivait d’en avoir une vision très concrète quand il chantait :

Le «petit cas barbelu» de la Robine,
«D’un or jaunement crespelu,
«Dont le fond sembloit une rose
«Non encor’ à demy déclose.»

 

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