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La sagesse angélique sur la divine providence

Image de couvertureL’homme naturel, qui ne croit point à la Divine Providence, pense en lui-même: «Qu’est-ce que la Divine Providence, puisque les méchants sont élevés aux honneurs et acquièrent des richesses plus que les bons, et qu’il arrive bien plus de choses de ce genre à ceux qui ne croient point à la Divine Providence qu’à ceux qui y croient; que même les infidèles et les impies peuvent faire des outrages, causer du dommage et du désastre, et parfois donner la mort aux fidèles et aux pieux, et cela par des ruses et des malices?»

Et par conséquent il pense: «Est-ce que je ne vois pas par l’expérience elle-même, comme dans la clarté du jour, que les machinations insidieuses, pourvu que l’homme par une adresse ingénieuse puisse faire qu’elles apparaissent comme des choses loyales et justes, prévalent sur la fidélité et la justice? Que sont toutes les autres choses, sinon des nécessités, des conséquences et des cas fortuits, dans lesquels il ne se manifeste rien de la Divine Providence? Les nécessités n’appartiennent-elles pas à la nature? Les conséquences ne sont-elles pas des causes qui découlent de l’ordre naturel ou civil? Et les cas fortuits ne viennent-ils pas, soit de causes qu’on ignore, soit sans aucune cause?»

C’est ainsi que pense en lui-même l’homme naturel, qui n’attribue rien à Dieu, mais qui attribue tout à la nature; car celui qui n’attribue rien à Dieu n’attribue rien non plus à la Divine Providence, puisque Dieu et la Divine Providence font un.

 

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