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Les mystères égyptiens

Image de couvertureAVEC 57 GRAVURES ET 78 HIÉROGLYPHES

«À côté des rites où se formulait l’adoration quotidienne des dieux, les temples d’Égypte connaissaient des cérémonies d’un caractère plus spécial, d’une signification réservée à une élite de prêtres et de spectateurs, célébrées dans des édifices isolés, à des dates déterminées ou à d’autres heures que celles du culte régulier.

Les Grecs appelaient ces cérémonies des «Mystères»; en langue égyptienne, le mot qui les définit le mieux semble être aihou, qui a le sens vague de «choses sacrées, glorieuses, profitables».

Quand on accomplissait pour le compte d’un dieu, ou d’un homme, les rites capables de le transfigurer en être sacré «iahou», on «faisait les choses sacrées», siahou, (C’est la formule funéraire des stèles de la VIe dynastie «qu’il soit consacré par l’officiant et l’Out»), d’où la célébration de ce que j’appellerai, après les Grecs, les «Mystères égyptiens» (Moret).

La connaissance ou l’intelligence du divin ne suffit pas pour unir à Dieu les fidèles,» disait Jamblique, à propos de ces cérémonies auxquels il avait été initié. Il y faut aussi, ajoutait-il «l’exécution parfaite, et supérieure à l’intelligence, d’actes ineffables…».

En quoi consistaient ces actes ineffables ? Comment se représenter leur mise en scène et leur contexte symbolique ? Ce sont les questions que Moret s’efforce de résoudre ici. Et il nous initie à cette «force inexplicable des symboles», sans laquelle «l’intelligence des choses divines» ne peut pas ête imaginée.

 

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