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L'océan des anciens et des peuples préhistoriques

Image de couvertureUN OCÉAN DISPARU — LA SOURCE DU DÉLUGE — L’ATLANTIDE — ÉGYPTIENS — LIBYENS — SCYTHES — PÉLASGES — LES AMAZONES — LES ENFERS.
Paris — 1873

La tradition rapporte que l’Atlantide était située au-delà des colonnes d’Hercule, terme qui définit communément le détroit de Gibraltar. Mais dans la haute antiquité, il semblerait que les colonnes d’Hercule ne soient pas à l’ouest mais à l’est, vers la mer Noire, qui formait alors un grand océan  dont la mer Caspienne et la mer d’Aral ne sont que de faibles reliques.

L’auteur, grâce au légendes et récits qui perduraient encore à son époque, ainsi qu’avec les textes classiques, explique les différentes catastrophes qui furent à l’origine des légendes et des mythes de ce berceau de la civilisation.

«L’Océan joue un rôle considérable dans les théogonies de l’antiquité. Hésiode en fait un dieu, le plus ancien de tous, Homère le qualifie de Père des dieux et des hommes. Les peuples de la Grèce y rattachaient leurs origines; ils s’appelaient eux-mêmes Aegialéens, Pélasges, c’est-à-dire hommes du rivage, hommes de la mer. Leurs principaux princes et héros étaient fils des nymphes de la mer.

Les Chaldéens et les Phéniciens se disaient venus des bords d’une mer Érythrée où un roi-poisson, Oannès, leur avait enseigné les lois et les arts. Les mythologies des Celtes et des Scandinaves parlent fréquemment des îles sacrées où leur race a commencé. Les poèmes sanscrits célèbrent Varouna, le dieu de l’Océan occidental.

Où pouvait donc être situé cet Océan près duquel ces peuples avaient pris naissance, puisqu’il est notoire que les Phéniciens et les Grecs n’ont navigué qu’assez tard dans la mer Atlantique et que les nations plus à l’orient n’ont pu en avoir connaissance ?Les documents faisant défaut au-delà d’Homère, pour la tradition hellénique, on ne peut, si l’on veut résoudre ce problème, que recourir aux preuves géologiques fournies par l’histoire du globe, et les rattacher, s’il est possible, aux témoignages qu’a laissés l’antiquité.

Cette étude nous a conduit à rechercher les causes naturelles du grand cataclysme dont parlent les premières traditions des peuples et que les livres sacrés désignent sous le nom de Déluge. Puis l’enchaînement des notions nous a amené à apercevoir d’incontestables rapports entre ce phénomène et celui auquel on doit attribuer la disparition de l’île Atlantide, dont Platon a raconté la dramatique catastrophe, et enfin à reconnaître que ces faits, en apparence si distincts, avaient eu pour théâtre les mêmes lieux et étaient liés entre eux par une même cause, dont les récentes découvertes de la science facilitent l’explication.»

 

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