logonew
logonew

L'affaire Taldir

Image de couvertureFrançois Jaffrennou, dit Taldir, né à Carnoët, Côtes-du-Nord, le 15 mars 1879, s’était fixé à Carhaix, Finistère en 1904, comme journaliste. Docteur ès Lettres celtiques en 1911, il reçut la rosette de l’Instruction Publique en 1931, et la Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur en 1938, au titre de l’Éducation Nationale.

Militant du Régionalisme fédératif, poète et chansonnier breton populaire, sous le pseudonyme de Taldir, il avait été élu président du Collège des Druides, Bardes et Ovates de Bretagne, affilié au Collège des Iles Britanniques. Il était aussi secrétaire de l’Union Cantonale des Anciens Combattants de 14-18 depuis 1919, et Président du Syndicat d’Initiative de la Haute-Cornouaille.

Il a publié de nombreux volumes de poèmes et plusieurs d’histoire locale et des biographies, dont une Vie de la Tour d’Auvergne et une Histoire anecdotique de Carhaix.

Condamné le 6 juin 1945, par un tribunal composé de magistrats qui avaient tous prêté serment au maréchal Pétain, et sur la foi d’un témoignage unique et manifestement fallacieux, à cinq ans de prison pour «collaboration avec l’ennemi», Taldir a été grâçié par décret du Gouvernement Provisoire de la République, le 5 août 1946. Comme l’avait compris l’éditorialiste du journal Welsh nationalist de février 1947: «Ses tenaces activités bretonnes furent le véritable motif de sa condamnation.» La Gorsedd de Bretagne a établi ce dossier pour la défense de l’un des siens, le troisième Grand-Druide Taldir et de ses compagnons du Mouvement culturel et autonomiste breton.

 

TÉLÉCHARGEZ PDF