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Sublime, le eBook!

SUBLIME, le eBook sur le iPad. À vous dégoûter du livre papier!

…m'écrit succintement, mais jubilatoirement l'une des auteures publiées sur ce site. Une femme dynamique, intelligente, aux multiples facettes et qui comptabilise «plus de quatre fois vingt ans», comme elle le dit elle-même.

Voilà qui me ravit. Il me semble que c'est à cela qu'on reconnaît le vrai progrès, c'est qu'il est universel. J'attendais spontanément l'engouement pour les tablettes de lecture de la part de la génération suivante, j'aime qu'elle touche la précédente.

L'on va débattre encore quelques temps, affirmer que jamais au grand jamais on ne lira sur un autre support que le papier, que le livre-objet est et perdurera. Je l'ai affirmé haut et clair la première. Et puis j'ai passé mon doigt sur la surface lisse du iPad pour tourner les pages du livre dont j'élaborais la mise en page.

Et j'ai été séduite.

Pourtant, je suis une grande amoureuse du papier. La première chose que je fais quand j'attrape un livre: je le feuillette devant mon nez et je respire l'odeur des pages. Puis je les caresse du doigt. C'est ensuite une expérience visuelle; quand il s'agit d'un beau livre, je savoure les images et plonge en exploration dans leur paysage.

Je ne m'attendais pas à vivre une expérience similaire avec le iPad. Comment ont-il réussi à rendre l'écran encore plus sensuel que le papier? La douce euphorie de glisser le bout du doigt sur la droite de l'écran et de voir la page simuler un élégant pliage qui découvre la page suivante. Et puis le choc de la luminosité des images. On aura beau faire, une image sera toujours plus belle sur un écran lumineux que sur le papier de meilleure qualité, les photographes le savaient qui favorisaient les diapositives à l'argentique.

Je mentionnerai encore l'ergonomie du lecteur de eBooks, la navigation souple et aisée, la possibilités d'annoter l'ouvrage, d'envoyer d'un clic ces notes sur la toile, les signets, la taille et le choix de la police, la luminosité de l'écran, la possiblité, même, d'un écran «de nuit» —caractères blancs sur fond noir— pour lire la nuit sans déranger son voisin. Autant de joyeux gadgets addictifs.

Le livre numérique est là. Tout comme le téléphone ou l'internet, il ne s'agit nullement d'une mode qui passera mais bel et bien d'un progrès technologique avec lequel il faut désormais compter.

P.S. C'est vrai: le livre papier perdurera. On fera moins de livres de poche, mais plus de beaux livres. Cette réflexion fera l'objet d'un autre article de blog.


N.B. Que les utilisateurs du Kindle ne m'écrivent pas: je n'ai pas encore eu l'occasion d'y goûter. Mais j'ai un ami qui en possède un, je promets d'expérimenter et de vous en parler. J'explorerai également d'autres tablettes d'autres marques, promis! Je n'ai pas d'intérêt chez Apple, juste de l'affection pour les produits de la Pomme, et si j'ai privilégié le iPad au moment de choisir une tablette, c'est que l'on sait déjà que le epub sera la norme en matière de eBook. Je voulais m'assurer de produire ce format au mieux.

Note du 19 avril 2012: J'ai pu tester un Kindle, le basique, celui dont l'écran n'est pas tactile. Le seul avantage que je lui trouve sur le iPad, c'est l'écran non rétro-éclairé. La lecture est possible sur une terrasse au soleil, ce qui est difficile avec un iPad (ou un ordinateur portable). Dans les moins : la taille. Sûrement pratique pour le transport dans un sac à main de dame, je le trouve un peu petit pour la lecture. Cela dit, dans leur nouveau format, les eBooks Arbre d'Or ressortent très bien.