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Le rire et le venin

Image de couvertureActuel  Oui, Aristophane l’est autant qu’il l’a jamais été, par sa dénonciation des corrupteurs et des profiteurs de la démocratie. Il reste si dérangeant que ses innombrables traducteurs, au fil des siècles, n’ont pas cessé de l’expurger, de le censurer ou d’atténuer son verbe, en lui refusant notamment de traduire en vert langage certaines expressions populaires qu’il mêlait volontiers à de savants néologismes.

C’est le mérite de Philippe Renault de n’avoir pas esquivé ces difficultés. Il restitue ici, avec les odeurs et les saveurs de l’Athènes du Ve siècle avant J.-C., la gouaille du prince des satiristes antiques. Il nous fait pénétrer au cœur d’une œuvre dont la violente exigence de liberté donne toujours le vertige et provoque encore la jubilation. Sont traduits ici des morceaux choisis de: Les Acharniens, Les Cavaliers, Les Nuées, Les Guêpes, La Paix, Les Oiseaux, Lysistrata, Les Thesmophories, Les Grenouilles, L’Assemblée des femmes, Ploutos.

Un résumé de chaque pièce accompagne les extraits traduits et permet de les situer dans le contexte général de l’ouvrage.

 

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