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Le Horn

Image de couvertureSuivi de SUR LES GRANDS VOILIERS, JOURNAL FAIT À BORD DE L'ERNEST-SIEGFRIED. Présenté et annoté par Gwenc’hlan Le Scouëzec

Maurice Le Scouëzec avait quinze ans, quand le 21 juillet 1897, il s’inscrivit sur les rôles de l’Inscription Maritime en vue de son prochain embarquement sur l’Émile-Renouf.

Trente ans plus tard, il écrivait le récit qui regroupe ses souvenirs. Il s’agit donc de mémoires d’une authenticité sans failles. La force, parfois même la violence, du vécu chez cet adolescent lancé dans la tourmente a conservé à cette aventure toute sa vivacité.

C’est ici, et non dans une École des Beaux-Arts, que le matelot apprit à peindre. C’est là que Vivier, le Second visionnaire, lui a donné ses premiers crayons et l’a encouragé à orner de « fresques » la carrée des pilotins. On comprend peut-être mieux ainsi l’art, âpre et brutal, qui devait devenir celui de Maurice Le Scouëzec.

Maurice Le Scouëzec n’avait pas donné de titre à cet ouvrage. C’est Xavier Grall qui le baptisa de ce nom qui l’enthousiasmait: Le Horn.

Le Journal fait à bord de l’Ernest-Siegfried, quant à lui, répond exactement au nom que lui donna d’emblée Maurice Le Scouëzec. Commencé le lundi 7 mai 1900, comme il l’indique lui-même en tête du cahier noir qu’il utilisa pour rédiger ses notes, il l’acheva le samedi 2 mars 1901, au même port du Havre qu’il avait quitté près de dix mois plus tôt. Maurice Le Scouëzec avait dix-neuf ans.

 

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