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Un continent disparu, l'Atlantide, sixième partie du monde

Image de couverture«Les historiens, écrit Platon, qui parlent des îles de la mer extérieure disent que, de leur temps, il y avait sept îles consacrées à Proserpine (les Canaries?), trois autres, d’une immense étendue, dont la première était consacrée à Pluton, la deuxième à Ammon, la troisième, de 1000 stades de grandeur, à Poséidon.Les habitants de cette dernière île ont conservé de leurs ancêtres la mémoire de l’Atlantide, d’une île extrêmement grande, laquelle exerça, un long espace de temps, la domination sur toutes les îles de l’Océan Atlantique…».

Les problèmes de la géographie mythique des Hellènes ne peuvent être traités selon les mêmes principes que les problèmes de la géographie positive. Ils offrent comme des images voilées, aux contours indéterminés.

Cependant, il est intéressant de confronter le témoignage de Platon à ceux d’autres philosophes ou historiens grecs. Quand Plutarque, Diodore de Sicile, Strabon ou Macrobe nous entretiennent d’un lointain continent, au-delà de l’Atlantique, il peut s’agir de l’Amérique. Mais les textes de Platon et de Proclus, dans son Commentaire du Timée, sont plus précis et ne prêtent guère à confusion.

Platon est moins «mythique» que les autres auteurs. Éclairé par les découvertes modernes de la géologie, son texte acquiert une netteté et un relief singuliers.

 

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