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Le livre du bardisme

Image de couvertureLE LIVRE DU BARDISME, ABRÉGÉ DU BARDDAS
Fragments traduits par Paul Ladmirault (Oriav)
Préface de François Jaffrennou (Taldir)

On ne peut pas considérer les deux livres secrets du Barddas comme représentant la doctrine des druides. Elle est bien celle des bardes tardifs dont Lewellyn Sion a collecté les écrits, vers 1560, dans la bibliothèque du château de Raglan, dans le Pembrokeshire, sur les manuscrits aujourd’hui disparus d’Einion le Prêtre, de David le Noir, de Rhys le Rouge, etc.

À l’époque de Lewellyn Sion, il y avait déjà plus de 1300 ans que la doctrine chrétienne avait prévalu dans l’empire romain. Bien sûr, l’église primitive avait emprunté au druidisme quelques-uns de ses symboles et ce qui survivait du druidisme s’était imprégné de culture chrétienne. D’où cette affirmation, en forme de synthèse: «Les trois enseignements qu’obtint la nation des Kymris: le premier fut l’enseignement de Hu Gadarn avant leur arrivée dans l’île; le second fut le Mystère des Bardes, qui est l’instruction par le moyen des traditions et de la parole du Gorsedd; le troisième fut la foi du Christ, le meilleur de tous, et qu’il soit béni pour jamais (Ch. XVII).»

Le barde Edward Williams (Iolo Morganwg) révéla la collection de Lewellyn Sion en la publiant en gallois sous le titre Llyfr Barddas; puis un pasteur, le révérend John Williams Ab Ithel, les publia en anglais sous le titre Barddas pour le compte de la Welsh Manuscripts Society, en 1861 et 1862. Cette traduction de Paul Lamirault date de 1931.

Paul Ladmirault, musicien, a produit de nombreux morceaux symphoniques et des chœurs parmi lesquels on se souvient d’un opéra (Merlin), d’un ballet (La prêtresse de Koridwenn) une musique de scène pour le Tristan de Bédier (qui fut joué au Théâtre Sarah-Bernardt), et d’une musique de film (La Brière, 1925).

 

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