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Traité de l'élixir d'immortalité

Image de couvertureQuel est le point commun entre le taoïsme, la gnose de l’Égypte hellénistique, le christianisme oriental, l’ismaélisme, le tantrisme, le christianisme occidental et Paracelse? C’est l’alchimie qui, indépendamment des particularismes religieux et culturels, a été pratiquée dans toutes les grandes civilisations.

Ce fait, unique dans l’Histoire, d’une pratique liée à une croyance partagée par des religieux aux horizons si divers nous permet de conclure que l’alchimie ne traite pas de religion mais du divin. C’est pourquoi, chaque alchimiste a pu rattacher la pratique de son art à sa propre religion.

Toutefois, les prétentions «scientifiques» de l’alchimie nous obligent à formuler l’hypothèse que la nature du divin recherché est une «chose-dieu», commune à tous les hommes de l’Antiquité. La notion de «chose-dieu» implique aussi bien un sentiment religieux qu’un objet concret qui devait nécessairement représenter le «Créateur» dans la «Création». L’alchimie est donc avant tout une «chimie religieuse» pratiquée par d’authentiques savants qui vont verrouiller l’accès à leur science, afin que la «chose-dieu», incarnée par l’élixir d’immortalité, ne tombe en des mains profanes.

 

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